Le 11/06/2017
Le 11/06/2017
1er tour des législatives - 6305 : constats et perspectives !
Mes chers semblables,
Je remercie vivement, en tout premier lieu, les habitants de la 5ème circonscription qui m’ont accordé leur confiance pour les représenter au Parlement et plus généralement aussi, tous les votants qui ont précieusement accompli, ce jour, leur droit et devoir de citoyen.
La qualification du député sortant CHASSAIGNE face au candidat d’«EM»! GARDETTE n’a rien de pertinent pour nos intérêts territoriaux, ni pour nos enjeux nationaux. Je le déplore politiquement mais respecte institutionnellement cette expression populaire de 1er tour. Je ne donnerai naturellement aucune consigne de vote en ce que, bien au-delà de l’insatisfaction que provoquent ces propositions de 2nd tour, cette méthode est le fruit d’une discipline illégitime et malhonnête.
De façon plus rétrospective, depuis l’aube du XXIème siècle, le constat demeure toujours le même au gré des quinquennats : la campagne des d’élections législatives est beaucoup trop courte et ne laisse pas la place à un scrutin pleinement éclairé. La suppression du septennat par Jacques Chirac en 2002 a été une telle erreur que le bouleversement du calendrier électoral de la Vème République a provoqué l’ultra-présidentialisme du pouvoir : la concentration politique suivant la concentration médiatique, le Président tout juste élu bénéficie d’une confortation dans son siège par l’élection, généralement, à la majorité absolue d’une Assemblée Nationale de sa couleur politique. Bingo !
Le véritable sabotage électoral, entrepris à l’égard de certaines formations politiques dont la nôtre, notamment par les refus massifs d’ouverture de comptes bancaires et par les retards extrêmes de livraison de propagande officielle, n’a évidemment rien arrangé. Je n’évoque même pas le véritable scandale anti-démocratique du défaut de livraison de certains matériels dont les outils minimums de présence politique du candidat, à l’instar des bulletins de vote, dans certaines communes.
C’est donc une campagne courte mais intense dans laquelle j’ai tenté d’aller à l’essentiel, en alliant la pertinence du national et l’actuel l’essentiel du local. Majoritairement présent sur la toile numérique et dans la presse, je regrette profondément de n’avoir pu aller davantage à votre rencontre mais soyez assurés que mes jours et nuits ont été presque intégralement consacrés à la tâche. Nos très faibles moyens ne nous ont toutefois pas empêchés de sillonner les routes de l’est-départemental, à hauteur de 1800 kilomètres pour baliser nos villes et villages.
A travers mes rencontres avec les agriculteurs ainsi que certains concitoyens venus se confier sur leurs difficultés, j’ai vu et su que je me devais de continuer à représenter ces gens qui me ressemblent et qui constituent notre Nation, aujourd’hui dans une souffrance réelle et progressive.
S’ouvre aujourd’hui une période de près de trois ans, sans aucune échéance électorale, celle pendant laquelle je l’espère, chacun de nous pourra être épargné au maximum par la politique ultralibérale de Macron et, je le crois, je lutterai ardemment pour préparer un lendemain meilleur pour le bien-être de vie des enfants de ma génération, et de sa propre progéniture.
Dans le cadre de la recomposition de la droite nationale qui avait alors motivé ma candidature, je continue naturellement le combat pour qu’enfin, demain, la France, redevienne et demeure la France.
Merci !
Jérémy PRÉVOST
Le 06/07/2017
Suppression de la taxe d’habitation : la démagogie délirante de Macron
Le Président de la République, Emmanuel Macron, avait axé sa campagne sur une mesure-phare : la suppression de la taxe d’habitation pour 80% de nos concitoyens.
Cette proposition d’une démagogie sans précédent à plusieurs égards, est un mensonge des plus économiquement irresponsables mais qui a naturellement sur les 16% d’électeurs qui ont apporté leur suffrage en sa faveur pour ses idées selon une étude statistique de France Info du 8 Mai dernier.
Le budget d’une entité publique est considérablement constitué de contributions fiscales. Le budget de l’Etat, par exemple, en est fait, sur un potentiel avoisinant les 400 Milliards d’Euros, à hauteur de 97% de fiscalité, basée sur de multiples outils.
Les collectivités territoriales, quant à elles, peuvent compter sur un peu moins de la moitié de leur enveloppe en matière de fiscalité (moyenne de 45%) dont la majeure partie est issue de la taxe d’habitation, laquelle vient se greffer aux contributions fiscales des taxes sur le foncier bâti et non-bâti. L’autre partie de ce budget local étant constitué de la Dotation Globale de Fonctionnement que l’Etat verse annuellement à celles-ci afin qu’elle puisse assurer leurs dépenses de fonctionnement, cela s’avère d’autant plus inquiétant en ce que cette DGF ne cesse de diminuer d’années en années.
La suppression de la taxe d’habitation engendrerait ainsi un effet surpuissant de paralysie de l’action publique locale, assurément comblé par les collectivités en une hausse de l’imposition locale à travers le foncier ! Les rouages de la balance des finances publiques sont ainsi extrêmement simples à comprendre.
La proposition de Macron est donc un double-piège : une menace folle pour nos comptes publics territoriaux (impactant évidemment notre vie quotidienne) et un vicieux dispositif contre-productif : si la promesse porte sur une baisse de cet outil fiscal, un rattrapage pécuniaire devra automatiquement être immédiatement réalisé, sûrement insidieusement, pesant sur un autre outil fiscal.
L’impôt est une source précieuse de financement. Il est la consécration pécuniaire de la considération sociétale du citoyen. Il est le reflet de la contribution de l’un à la communauté dans lequel il vit, comme l’autre.
Cette tribune me permet de réaffirmer mes convictions en matière d’imposition sur le revenu : je considère que celui-ci, toujours fidèle, naturellement, au principe de progressivité, doit être et demeurer généralisé à tous les citoyens français, dans le cadre de la responsabilisation de l’individu, que j’ai évoqué à maintes reprises pour fonder mon projet.
Le raisonnement est clair et légitime : chaque citoyen français, bénéficiant des services publics, doit pouvoir, dans la mesure évidente de ses capacités contributives, reverser une proportion censée à la chose commune et publique : la République.
Jérémy PRÉVOST
Le 03/06/2017
Questions sociétales, préoccupations majeures!
Au cours de la campagne, j'ai été, à de multiples reprises, interrogé sur mes positions politiques relatives aux questions de société, notamment en matière de conception de la famille.
Je vous joins, en attachement, mes réponses au questionnaire des Associations Familiales Catholiques du Puy-de-Dôme qui m'ont sollicitées en ce sens.
A une heure où notre civilisation est dangereusement bouleversée par les mouvements d'extrême-libéralisation de l'Homme, je suis très sensible au développement d'une politique favorable à la famille, en France, axée sur la responsabilisation de l'individu et la consécration fondamentale de cette cellule de base de la société.
Jérémy PRÉVOST
Le 31/05/2017
Ma rencontre avec les représentants agricoles du Puy-de-Dôme! (3/3)
Synthèse:
- Créer un statut légal de l'agriculteur pour une reconnaissance professionnelle et une dignité personnelle!
- Nationaliser la PAC pour rationaliser son attribution et son versement!
- Alléger les charges sociales et simplifier les normes administratives pour ne pas paralyser nos agriculteurs!
- Imposer une traçabilité systématique et irréprochable des produits!
- Refuser tous les traités transatlantiques qui bradent notre compétitivité et qui précarisent notre Agriculture nationale!
- Redynamiser les zones rurales par un retour pérenne des services publics qui entraînera subséquemment le développement de commerces de proximité!
- Privilégier les circuits courts et le consommer-local, notamment par le biais d'un programme de menus variés, équilibrés et dans un rayon de 50 kms, par exemple, dans les cantines scolaires!
- Réviser le mode de calcul de la pension de retraite des agriculteurs, en basant son montant sur les 25, voire, 15 meilleures années et prendre enfin en compte les conjoints!
- Instaurer un mécanisme de fourchette de garantie des prix et redonner du pouvoir aux agriculteurs dans leur détermination!
- Créer un "fonds étatique de sauvetage" qui consisterait pour l'Etat à débloquer des fonds de soutien en dernier ressort!
Jérémy PRÉVOST
Le 31/05/2017
Schéma & propositions pour l’Agriculture : Qualité, Proximité, Pérennité !
L’Agriculture est l’un des viviers les plus importants de notre pays : il contribue à la satisfaction d’un besoin naturel essentiel de l’homme : son alimentation. Sa richesse franco-française, de surcroît, fait sa spécificité dans cette association d’Etats impertinemment organisée que demeure l’Union Européenne. Ce domaine vital est en crise dans la mesure de la souffrance quotidienne qui est la sienne, fruit indéniable de tant et trop de suicides.
Et pour cause, le soutien que notre Etat est en mesure d’accorder à nos agriculteurs se traduit par la PAC (Politique Agricole Commune) qui est l’un des premiers mécanismes de l’UE et qui, sur le principe classique du solidarisme entre Etats, consiste pour chaque Etat, dans le versement de sommes importantes à l’UE afin que celle-ci les redistribue directement aux exploitations nationales selon leur taille. L’UE est encore une fois maître de tout, sans que nous puissions orienter nos subventions selon notre propre grille d’allocation et dans nos proportions…
De plus, comme dans toute communauté solidariste, il y a les gagnants et les perdants. Nous sommes éminemment perdants. Chaque année, la France verse à l’UE une somme de 22 Milliards d’Euros, sur laquelle elle en récupère 14 en moyenne. La perte, d’environ 8 Milliards d’Euros, donc, est inacceptable. Au-delà, le critère de la taille de l’exploitation agricole n’apparaît pas des plus pertinents et laisse sur la sellette, comme souvent, les plus petits et modestes. Aussi, il faut prendre en compte les retards parfois même pluriannuels de versement du subventionnement « européen ». Je ne crois pas dans les négociations avec l’Union Européenne.
Sa mort programmée inéluctable au regard de ses dysfonctionnements structurels ne pourra que nous amener à nationaliser cette PAC. La logique supranationaliste est à l’inverse absolu de nos intérêts. Les traités transatlantiques, que je m'acharnerai à catégoriquement refuser, sont une source supplémentaire de danger.
Les aides à nos agriculteurs seront donc évidemment toujours versées mais de façon bien plus satisfaisante, par leur pays, selon un calendrier plus adéquat et en fonction d’une nomenclature d’attribution plus intelligente, notamment regardante du chiffre d’affaires des exercices précédents.
Ceux-ci sont souvent confrontés, au même titre d'ailleurs, que les autres artisans et commerçants, acteurs des TPE/PME, à la frilosité des banques dans la perspective du financement de leurs projets. De fait, le taux d'endettement de ces professionnels est très élevé et le nombre de surendettés progresse chaque année. L'Etat devra faire preuve de responsabilité en proposant, une fois le démarchage des banques s'étant révélé infructueux, un soutien financier par la création d'une espèce de "fonds de sauvetage". Cela permettrait d'abord à certains de pouvoir sortir la tête de l'eau, et à plus long terme, de financer leurs projets.
Avant toute chose, il faudra développer un statut légal de l’Agriculteur afin de prendre en considération cette profession et de donner ou redonner de la dignité à l’homme et à la femme qui l’exerce. L'étape subséquente consistera en l'allègement des charges sociales qui alourdissent le dynamisme de nos agriculteurs et devra s'accompagner d'une simplification des normes administratives.
Aussi, il demeure fondamental de garantir les prix, en proposant d’inverser l’initiative de fixation des prix : les grandes distributions, multi-millio et milliardaires doivent cesser de faire leur loi en imposant aux agriculteurs des tarifs de commercialisation trop faibles et variables, qui plus est. Un mécanisme de fourchette devra être développé afin de garantir une stabilité minimale. Cette protection s'accompagnera d'une obligation d'étiquetage systématique des produits afin de permettre au consommateur de connaître l'origine de la viande qu'il a dans son assiette.
L’Agriculture progresse généralement en zones rurales ce qui, aujourd’hui, devient un facteur handicapant supplémentaire au vu de la désertification rurale croissante. Il est impératif que la vie du quotidien puisse réintégrer nos campagnes : commerces de proximité d’abord mais aussi et surtout, les services publics ! L’Etat doit garantir à tous ses citoyens une offre de services publics suffisamment développée, en matière essentiellement de communication, de santé et d’administration. A défaut, ils ne seraient ainsi même plus susceptibles de payer l’impôt ! Quels que soient les investissements que ces retours à un rapport de proximité nécessitent, il conviendra de les mettre en œuvre. Il y a de nombreuses économies à réaliser ailleurs. Dans l’attente, ne lésinons jamais sur l’essentiel !
Parce qu’il faut aussi penser à la vie dans son intégralité, la question de la retraite des agriculteurs est aussi un dossier incroyable. Seule profession dont la pension est calculée sur l’intégralité des années travaillées, les agriculteurs se retrouvent en bout de course avec une retraite de l'ordre du minimum-vieillesse, qui oscille généralement entre 600 et 800 Euros, en dessous du seuil de pauvreté et de façon très inégalitaire lorsque les salariés sont soumis au calcul des 25 meilleures années et que les fonctionnaires, quant à eux, aux 6 derniers mois.
Il conviendra donc, dans le cadre de l’action qui consistera en l’alignement des régimes de retraites, de réformer cette méthode. Les agriculteurs, davantage au regard de la pénibilité de leur labeur, doivent pouvoir bénéficier d’une retraite digne et décente. Ceux-ci devront pouvoir calculer le montant de leur pension sur les 25 voire 15 meilleures années de leur carrière.
Enfin, idéalement, dans le cadre du patriotisme économique et du consommer-local, il conviendra de privilégier les circuits dits « courts » en rapprochant davantage le producteur et le consommateur. Aussi, nous pourrions établir des politiques, dans nos cantines scolaires, de menus variés et équilibrés et dont les éléments proviennent d’un périmètre de 50 kms, par exemple.
Il est indispensable de préserver l’Agriculture en ce que l’Agriculture nous fait vivre et survivre, ne l’oublions jamais et pensons donc logiquement à ceux qui la font fonctionner !
Jérémy PRÉVOST
Le 29/05/2017
Festival afroféministe de Paris : le racisme, un fléau en France.
Le racisme est une grande problématique en France. Et pour cause, c’est ainsi que des associations
communautaristes, en l’occurrence, franciliennes, se permettent désormais, au-delà des paroles, de développer des fêtes et rassemblements auxquels les personnes de couleur blanche ne peuvent pas
assister.
En France, et en Europe, de manière plus générale d’ailleurs, le racisme n’a cessé d’être regardé que
dans le sens de la victime noire, en bénéficiant d'une espèce de présomption d'exclusivité. Les constatations de terrain que nos concitoyens vivent chaque jour sont corroborées par ce type de
manifestations indignes.
Les bien-pensants vous enseigneront constamment que le racisme à l’égard des individus noirs,
essentiellement, est hautement condamnable dans la mesure où la seule énonciation de leur couleur de peau s’assimile à une insulte, sans pour autant ne jamais évoquer, voire même nier la
possibilité que des attaques racistes puissent être perpétrées à l’encontre de personnes blanches.
Et pourtant, la réalité en est tout autre. Nos concitoyens caucasiens sont victimes, et ce de façon
croissante, d’insultes et d’agressions racistes en raison de leur couleur de peau, pourtant initialement majoritaire en Europe. Les caïds qui ont évolué au cœur des cités qui nourrissent les
zones de non-droit de plus en plus nombreuses dans notre pays, tentent, dans ce sens, notamment, d’imposer leurs règles de ghettoïsation.
Ainsi, cette polémique devrait asséner aux grands moralisateurs de la République une cinglante leçon.
Elle devrait leur enseigner que le racisme n’est nullement à considérer à sens unique et qu’il convient de ne pas le traiter à l’appui d’une géométrie variable.
Le législateur devra réétudier les incriminations relatives à la discrimination raciale en mettant un
point d’honneur à ce que le racisme anti-blanc soit fermement condamné en théorie, et surveiller que les instances pénales punissent effectivement ces dérives inacceptables. Les Français doivent
demeurer en paix, chez eux.
Jérémy PRÉVOST
Le 27/05/2017
Profanation de la tombe du Général De Gaulle : l’indignité républicaine dans toute sa splendeur !
C’est avec une consternation sans précédent que les Français sensibles au cœur de notre Nation dont je fais partie ont pu apprendre l’effroyable profanation de la concession du Général De Gaulle, sur la commune de Colombey-Les-Deux-Eglises. Cet acte de lâcheté est éminemment symbolique : le respect accordé au Président de la République, aux institutions politiques et administratives de notre Etat, à la démocratie, et à l’Etat de Droit en somme, a été entaché par l’indignité républicaine.
Ces agissements sont le fruit inéluctable d’une accumulation de politiques éducatives, sécuritaires et pénales bien trop inadéquates à la fermeté nécessaire en France. Entre la gauche qui a fait subir le laxisme et la droite, l’attentisme, la France n’avait d’autre choix que de devenir rapidement en proie à ces incivilités devenues extrêmement courantes et tout aussi inquiétants.
Quelles que soient les considérations que chacun peut avoir à l’égard de Charles De Gaulle et en dépit, tout particulièrement, des désaccords parfois exprimés à l’égard de ses positions à l’occasion de la guerre d’Algérie en 1962, il n’en demeure, évidemment, pas moins qu’il reste un personnage politique incontournable de notre histoire nationale, fondateur de la Vème République, initiateur d’une ère nouvelle et salutaire pour la France à la suite des meurtrissures des épisodes belliqueux.
Plus que jamais, refusons cette véritable barbarie de la pensée et des actes. Scandalisons-nous légitimement à l’égard de cette forme de terrorisme qui brise ce que nous sommes, dans la plus grande simplicité. Il convient naturellement, pour l’Etat et il s’agit pleinement de la prérogative de la députation, en bienveillante collaboration avec l’exécutif, de relancer un message de fermeté.
Il conviendra donc enfin de punir, et de façon effective, ces délits qui par ailleurs revêtent un caractère particulièrement grave. Il faudra, dans ce sillage, réfléchir, dans le cadre d’une réforme indispensable du Code Pénal, à la création de nouvelles incriminations jusqu’à, peut-être, l’émergence d’un dispositif répressif dérogatoire pour ce type d’atteintes à la nation, inexcusables.
Jérémy PRÉVOST
Le 25/05/2017
Grande loi de moralisation de la vie publique : la rustine politique « bon marché » d’EM !
A chaque constat, une loi. Cela semble être la maxime de fortune qui anime le législateur depuis quelques décennies, raison essentielle du phénomène de l’inflation législative. Cette pratique peu constructive est aux antipodes d’un schéma légal clair et intelligible.
La tendance des scandales politico-financiers, des conflits d’intérêts et des dérives clientélistes envahit l’espace médiatique public de façon insupportable. C’est un fait.
La pollution de la campagne présidentielle par le « Penelope Gate » pourrait en être un exemple des plus récents, dans la mesure de la condamnation encore incertaine des intéressés, bénéficiant encore aujourd’hui de notre précieuse présomption d’innocence.
En réaction, le gouvernement d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe a émis le souhait de projeter une « grande loi de moralisation de la vie publique », initiative aux contours louables mais aux contours, seulement.
Adepte de la grande démagogie programmatique à l’image de l’exonération majoritaire absolument irréaliste de la taxe d’habitation, l’exécutif a promis d’interdire, dans ce cadre, le recrutement des membres familiaux à la collaboration de groupes politiques, notamment parlementaires. Cette désignation est aujourd’hui à la pleine et entière discrétion des élus.
Ce projet de loi dont la rédaction a été confiée au Garde des Sceaux Bayrou développe une position assez arbitraire et inéquitable, qui me semble grandement insatisfaisante.
D’une part, je ne comprends pas pourquoi le régime de prohibition se bornerait à viser les seuls membres de la famille. La proximité personnelle et intellectuelle de deux membres d’une même famille n’est parfois pas aussi forte que celle de deux très bons amis ou connaissances.
Le placement du curseur visé en ressort inopportun : Ces proches individus, tout aussi sinon davantage susceptibles de profiter des joyaux d’un emploi fictif dans un rapport des plus malsains et en dépit de tout lien de sang, en somme, ne seraient alors pas concernés par le dispositif restrictif : une situation profondément absurde à l’aune de l’injustice réelle qu’elle fait rejaillir.
D’autre part, il est bien évident que l’embauche de membres à proche filiation apparaît uniquement scandaleuse lorsque la prestation de travail requise n’est pas effectivement fournie. Je ne vois pas, par a contrario, ce qui empêcherait sérieusement deux époux, ou un duo père/fils, par exemple, d’œuvrer ensemble à l’exercice d’un mandat. Tout au contraire, dans la mesure d’un lien contractuel régulier et respecté, leur complicité intime ne pourrait qu’en ressortir bénéfique à leur complicité professionnelle.
« EnMarche! » s’attache ainsi à exploiter la confusion fréquemment réalisée entre deux problématiques : une de nature purement morale qui est celle de la subjectivité de la sélection de ces attachés institutionnels et une autre, éminemment juridique, celle de la caractérisation d’un emploi fictif par le défaut d’accomplissement d’une prestation de travail.
En tout état de cause, à cette heure-ci, le caractère prétendument exemplaire de la « République en Marche » d’Emmanuel Macron pourrait bien s’effriter à la lumière d’un nouveau cas plutôt préoccupant, celui d’un dénommé Richard Ferrand. A suivre…
Jérémy PRÉVOST
Le 24/05/2017
Le groupe de restauration rapide Mc Donald’s a fait émerger le projet d’implanter, dans le cadre de sa dynamique « rurale », un de ses « restaurants » sur la commune d’Ambert.
Extrêmement sensible à la question du fléau croissant de la désertification de nos zones de campagne, relative en premier lieu aux commerces, notamment de bouche mais aussi dramatiquement aux services publics, je redoute fortement que cette action permette de développer une attractivité saine, certaine et durable sur le canton.
Soucieux, de surcroît, de la qualité des services proposés dans nos campagnes jusqu’alors, reflet d’un certain sens de notre inestimable patrimoine, ce type de « restaurants » qui confine à la généralisation de la malbouffe est plus que peu souhaitable. Cette préoccupation corollaire est aussi un des maux français qui relève d’une question de santé publique.
Les stratèges commerciaux de McDonald’s devraient pourtant être satisfaits au regard de l’ouverture encore très récente du point de restauration de Vertaizon, sans omettre celui de Thiers, plus ancien, lesquels suffisent alors amplement à mailler le nord-est départemental.
Au-delà, l’argument principal des partisans de l’implantation qui demeure celui de la création d’emplois, n’apparaît pas très sérieux. En effet, la pratique démontre évidemment que les postes proposés au sein de ces établissements, et malgré les revendications du groupe afférentes à ses effectifs, sont majoritairement précaires, par le biais de CDD et auxquels les chercheurs d’emploi s’efforcent à répondre par total défaut, avec courage !
Ce n’est donc pas le schéma que je souhaite se voir développer sur notre territoire. Les habitants de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme méritent bien mieux : une politique de réinvestissement rural générale, ambitieuse et fidèlement française.
De nombreux restaurateurs de cuisine traditionnelle et locale souhaiteraient, eux, pouvoir s’installer aussi dans ces environs, sans pouvoir toutefois raisonnablement y penser, au regard des charges administratives et fiscales, éminemment trop importantes et déséquilibrées par rapport aux grands groupes, à l’exemple le plus parfait de Mc Donald’s.
Je m’associe ainsi pleinement aux partisans de l’opposition : le McDonald’s à Ambert, c’est NON.
Jérémy PRÉVOST
Le 20/05/2017
Monsieur André CHASSAIGNE, député sortant du « Parti Communiste Français » sur la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme, m’apparaît être grandement fragilisé, à plusieurs égards.
Celui-ci, dans le cadre des élections législatives de Juin 2017, se présente à sa réélection. A 67 ans, élu de l’Assemblée Nationale depuis 2002 sans interruption, il brigue ainsi son quatrième mandat. Le désir de renouvellement personnel et générationnel du personnel politique appelé des vœux des Français est absolument inéluctable et manifestement incompatible avec cette candidature.
Aussi, la scission entre Le Parti Communiste Français de Pierre Laurent et la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon risque de desservir les velléités de prolongation de M.CHASSAIGNE.
De façon bien plus grave, au plan politique, Monsieur André CHASSAIGNE a parrainé le candidat à l’élection présidentielle du « Nouveau Parti Anticapitaliste », Philippe POUTOU, lequel s’est démarqué dans ce scrutin par son indignité, notamment à travers ses propos irrespectueux à l’égard de nos forces de l’ordre et délétères pour l’Etat de Droit et la République.
Enfin, bien sûr, André CHASSAIGNE semble s’être définitivement disqualifié de la course aux législatives dans la mesure de son comportement électoral durant l’entre deux-tours, l’ayant conduit à appeler à voter pour Emmanuel MACRON dont il avait pourtant combattu la politique ultra-libérale à l’Assemblée Nationale, durant les deux dernières années.
Ces éléments de nature à décrédibiliser sa candidature et en dépit total de la certaine popularité acquise par le renouvellement de ses mandats doivent éveiller l’électorat de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme sur les enjeux de cette élection cruciale : le député est un maillon indéfectible entre habitants de la circonscription et l’organe parlementaire dont le rôle sera, dès maintenant, plus que jamais, d’élaborer un projet politique fidèle aux besoins de la Nation.
Jérémy PRÉVOST
Le 17/05/2017
Madame, Monsieur,
Suite à l’élection sérieusement inquiétante de l'ultralibéral Emmanuel Macron à la Présidence de la République et devant l’impérieuse nécessité de disposer d’une Assemblée Nationale en mesure de redresser la situation nationale, je présente ma candidature aux élections législatives des 11 et 18 Juin prochains, sur la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme, investi par « Debout la France », activement soutenu par Nicolas Dupont-Aignan.
Jeune juriste de formation, collaborateur de groupe politique à la Mairie de Clermont-Ferrand, je suis pleinement conscient des maux qui terrassent notre pays. Entouré dans mon équipe de campagne d’âmes et talents très divers dont ma suppléante, Danielle PINET, jeune retraitée du transport public, je suis porteur d’un projet de reconfiguration sociétale rationnel.
Il convient, plus que jamais, de développer une action politique à la hauteur intellectuelle de la tâche à accomplir, en qualité de première force politique d’opposition aujourd’hui et demain, de gouvernement. Dans le sillage de l’inéluctable recomposition de la classe politique française, et plus spécifiquement de la droite nationale, je saurai être un élu de la Nation toute entière, localement ancré au cœur d’un terroir duquel je puise toutes mes racines et dont j’aime passionnément par sa richesse multidimensionnelle, reflet d’une pratique irrémédiablement française.
Jérémy PRÉVOST